C'est en 2001, que débarque chez Ant-Zen ce maxi, édité en deux versions : une CD, et une vinyle. 4 titres, toujours aussi bien produits, et qui auraient d'ailleurs eu leur place sur la playlist de
The great architect.
The dawn of love retourne aux ambiances noires et cinématographiques des tous premiers albums avec cependant l'énergie rythmique des derniers. A noter l'apparition, bien que furtive, d'une mélodie à la guitare au milieu du morceau. Un très bon début, saturé et clair, noisy et précis. Puis vient
Another moth-eaten happiness, longue pièce electro-ambiente cosmique, remplit de drones, glitches et autres manipulations sonores bioméchaniques.
Fucking the monstrous music retrouve du groove, bien lourd et rugueux, indus et métallique. Une grande quantité de breaks font monter la pression, sans jamais exploser vraiment, jusqu'à l'apparition d'une autre guitare alien, puis le morceau s'achève en magma bruitiste, de sons visqueux et grésillements presque huileux.
The universal impasse ressemble comme deux gouttes d'eau à
Another moth-eaten happiness. Nappes diffuses et nébuleuses, parsemées de soubresauts chaotiques. Un peu courte, mais tout de même intéressante, cette production de
Black Lung synthétise correctement les multiples facettes qui composent sa musique.
Chroniqué par
Yragael
le 00/00/0000
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