Black Lung passe à la vitesse supérieur avec
Rhic-Edom tant ce EP est époustouflant d'un bout à l'autre.
Rhic-Edom, justement, démarre la danse avec son enchevêtrement de drones. Les montées de basses se mélangent aux crissements des aigües. Le tout sera vite rejoint par un rythme speedcore écrasant et saturé.
Humint prend la suite. Véritable broyeur indus, c'est peut-être le morceau le plus complexe de cette production. Entrecoupé de breaks déchirés et explosifs. On se dit que rien ne peux dépasser en puissance les deux premiers extraits. Raté.
Prema débute, certes, par quelques notes de piano, mais c'est bien un hardcore ultra-puissant qui lui confère sa vrai couleur. Cinq minutes de violence, de distortion et de bonheur. Une fin apocalyptique : larsen inaudible, puis retour du piano taré pour quelques instants disparaissant presque aussitôt sous un déluge de bruits et d'explosions assourdissantes. Enfin, la voix fantômique d'une fillette se fraye un chemin dans tout ce bordel mécanique et semble vouloir calmer le jeux. Encore raté. Sa chanson est flippante et laisse une impression étrange. Pour finir,
Domint relance une dernière fois la machine, moins fort tout de même, avec rythme cassé et piquant, sur fond de gargouillits organiques et claquements métalliques. Encore un titre écrasant. Bref, témoin du changement, annonciateur de futurs enregistrements dévastateurs,
Rhic-Edom aura servit d'introduction au monumental The Psychocivilized Society, arrivé dans les bacs l'année suivante.
Chroniqué par
Yragael
le 00/00/0000
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